M. Obama se félicite de l'aspect constructif de la conférence au sommet des Amériques
Washington - Le président Obama a affirmé que les États-Unis ont abordé le Cinquième Sommet des Amériques sur un pied d'égalité avec les autres États membres, dans l'optique d'un partenariat fondé sur le respect mutuel, des intérêts communs et des valeurs partagées, et qu'ils le quittaient au bout de trois jours d'entretiens constructifs qu'il a qualifiés de bon premier pas.
« Je pense vraiment que les messages envoyés jusqu'à présent nous fournissent au moins une possibilité de dialoguer franchement sur toute une gamme de sujets, notamment les questions primordiales se rapportant à la la démocratie et aux droits de l'homme dans l'ensemble des Amériques », a affirmé le président des États-Unis lors d'une conférence de presse marquant la clôture du Sommet des Amériques le 19 avril. « Le test, pour nous tous, ne se rapporte pas simplement à nos paroles, mais à nos actions. »
Les participants au sommet sont convenus que la réalisation des objectifs et des espoirs des États américains dépendait de la solidité des institutions démocratiques, d'une administration judicieuse des affaires publiques et du respect de l'État de droit, des droits de l'homme et des libertés publiques.
Le sommet a réuni, du 17 au 19 avril à Port of Spain, capitale de Trinité-et-Tobago, 34 dirigeants démocratiquement élus des Amériques. Cuba qui n'y était pas invité en a cependant fait l'un des premiers sujets de discussion.
C'est ainsi que, reconnaissant la nécessité d'une mise à jour des relations entre les États-Unis et Cuba, M. Obama a appelé à « un nouveau départ avec Cuba » lors de sa déclaration d'ouverture, le 17 avril. « Je sais qu'il y aura un chemin plus long à parcourir afin de surmonter des décennies de méfiance ; pourtant, il existe d'ores et déjà des pas cruciaux que nous pouvons faire en vue d'un renouveau. »
Le président cubain Raoul Castro avait indiqué, la veille de ce discours, qu'il était prêt à discuter de toute question et de toute préoccupation que les États-Unis auraient à soulever. La secrétaire d'État américaine, Mme Hillary Rodham Clinton, avait déclaré, le jour d'après, que les États-Unis accueillaient favorablement les propos de M. Castro, tout en faisant remarquer que les actes devaient se joindre aux paroles.
Lors de l'ouverture du sommet, M. Obama a déclaré qu'il n'avait pas l'intention de « dialoguer pour le simple fait de dialoguer », mais qu'il était persuadé de pouvoir « relancer les relations entre les deux pays dans une nouvelle voie ».
Le président a déjà modifié l'une des mesures prises par les États-Unis à l'égard de Cuba et qui, selon lui, n'a pas réussi à faire avancer le peuple cubain sur la voie de la liberté et du progrès économique. Désormais les États-Unis accorderont aux Cubano-Américains toute liberté de rendre visite à leurs proches à Cuba autant de fois qu'ils le voudront, ainsi que le droit de leur envoyer toute somme d'argent dont ils pourraient avoir besoin. De plus, les États-Unis autoriseront les sociétés de télécommunication à obtenir des licences de commercialisation de téléphones portables et d'autres appareils à Cuba, et ils permettront les Cubano-Américains de payer ces appareils destinés à des membres de leur famille encore à Cuba.
M. Obama a cependant souligné que le gouvernement Castro pouvait prendre des mesures immédiates en vue d'améliorer la vie quotidienne de la population en relâchant les prisonniers politiques, en ouvrant davantage le champ des libertés publiques et en n'imposant pas de charges dissuasives sur les sommes envoyées par les Cubano-Américains à leur famille à Cuba.
Une proposition pour de nouveaux financements
Lors du même sommet, M. Obama a annoncé la création d'un nouveau fonds de 100 millions de dollars pour promouvoir la croissance aux Amériques au moyen de microcrédits. La crise économique actuelle a affecté de manière significative la disponibilité des financements aux petites entreprises qui sont la source de la majorité des emplois aux Amériques, a indiqué le président Obama. C'est un facteur qui met en danger les gains récemment enregistrés dans la réduction de la pauvreté, a-t-il souligné.
Le nouveau fonds sera créé en partenariat avec le Fonds multilatéral d'investissement de la Banque interaméricaine de développement, la Société de promotion des investissements privés à l'étranger (OPIC) et la Société interaméricaine d'investissements, a ajouté M. Obama.
Le président a également annoncé qu'il appuyait la stratégie à court terme de lutte contre la crise actuelle préconisée par la Banque interaméricaine de développement qui consiste à modifier les limites sur le crédit et les coefficients de capital, le tout dans le but de mettre davantage de fonds à la disponibilité des petites et moyennes entreprises qui sont en général les plus importants employeurs des Amériques.
Un partenariat sur l'énergie et le climat
M. Obama a demandé aux dirigeants du continent américain de devenir membres d'un Partenariat des Amériques sur l'énergie et le climat, qui offrirait un cadre souple auquel les États se conformeraient sur une base volontaire pour œuvrer de concert en faveur de leur sécurité énergétique et pour contrer les changements climatiques. Le président a ajouté qu'il demandait au ministre de l'énergie des États-Unis Steven Chu de renforcer la coopération avec ses homologues lors du Symposium des Amériques sur l'énergie qui se tiendra en juin au Pérou.
Et le président Obama s'est engagé à œuvrer de concert avec les dirigeants des pays des Amériques en faveur d'un solide accord international sur le climat lors de la Conférence de l'ONU sur les changements climatiques prévue du 7 au 18 décembre à Copenhague. M. Obama a ajouté qu'il collaborerait étroitement avec le Brésil, le Canada et le Mexique dans le cadre du Forum des économies principales sur l'énergie et le climat.
…………………………………………………………………………………………………
U.S. Applauds U.N. Conference Efforts to Re-focus on Racism
Washington — While the United States is boycotting the Durban Review Conference, it praised the efforts of many countries to re-focus the conference squarely on racism and discrimination.
The United Nations Durban Review Conference is being held April 20–24 in Geneva. Also known as the World Conference Against Racism, its purpose is to monitor and review the implementation of the Durban Declaration and Programme of Action (DDPA,) drafted during the World Conference Against Racism that took place in Durban, South Africa, in 2001.
But the United States, along with nine other countries, decided not to participate in the conference because the text of the Durban Declaration still contains language the United States long has said it is unable to support, according to a statement released by the U.S. Department of State. Anti-Israel and anti-free speech language in the declaration led to the U.S. delegation’s decision not to participate.
“The DDPA singles out one particular conflict and prejudges key issues that can only be resolved in negotiations between the Israelis and Palestinians,” Robert Wood, State Department acting spokesman, said April 18. “The United States also has serious concerns with relatively new additions to the text regarding ‘incitement’ that run counter to the U.S. commitment to unfettered free speech.”
Wood acknowledged that while the current declaration is significantly improved compared with prior versions, it seemed that concerns of the United States would not be addressed or adopted during the conference.
Speaking at an April 19 press conference, President Obama said the United States would be happy to work with the Durban Conference “if we can move forward on some of these issues.”
“Hopefully some concrete steps come out of the conference that we can partner with other countries on to actually reduce discrimination around the globe. But this wasn’t an opportunity to do it,” Obama said.
UNITED STATES COMMITTED TO FIGHTING RACISM
“The United States is profoundly committed to ending racism and racial discrimination,” Wood said. The United States “remains fully committed to upholding the human rights of all individuals and to fighting racial discrimination of every form in every context,” he added.
The United States has had its own struggles with racial discrimination, both Wood and Obama said. “This abiding commitment to the fight against racism and all forms of discrimination arises from the most painful pages of our history, and the most cherished values of our nation,” Wood said.
Wood added that the United States will continue to work tirelessly with all United Nations organizations and with all nations to combat bigotry and end discrimination.
Evidence of this resolve is the Obama administration’s recent announcement that it intends to seek a seat on the U.N. Human Rights Council and greater involvement in the United Nations in general.
The United States, Obama said April 19, is pursuing a seat on the U.N. Human Rights Council “because even though up until this point we haven't been very pleased with how it's operated, we think that it's worthwhile for us to go in there and try to make it into a constructive organization because of the extraordinary range of human rights violations that exist around the world. And I think America should be a leader; we can't opt out of those discussions.”
Secretary of State Hillary Rodham Clinton, in a statement released by the State Department March 31, said: “The United States helped to found the United Nations and retains a vital stake in advancing that organization's genuine commitment to the human rights values that we share with other member nations. We believe every nation must live by and help shape global rules that ensure people enjoy the right to live freely and participate fully in their societies.”
Keine Kommentare:
Kommentar veröffentlichen