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brèves
Mandé Sidibé, l’ancien Premier ministre malien est mort
Mandé Sidibé, Premier ministre sous le président Alpha Oumar Konaré, est décédé mardi à Paris, peut-on-lire dans Abidjan.net. Il avait 69 ans. Economiste de formation, Mandé Sidibé, le frère du chef du gouvernement malien Modibo Sidibé, a travaillé à la Banque mondiale, au Fonds monétaire internationale (FMI) et à la Banque centrale de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
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Présidentielle en Tunisie : Ben Ali dépose officiellement sa candidature
Zine El Abbidine Ben Ali, le président tunisien, a déposé sa candidature aux élections présidentielles de 2009 au siège du Conseil constitutionnel au Bardo, près de Tunis, indique L’Expression. Il souhaite briguer un cinquième quinquennat. Le chef de l’Etat a exprimé « sa profonde satisfaction et l’immense fierté » que lui « procure cette confiance réciproque » et adressé ses « meilleurs remerciements » aux partis politiques.
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Gabon : Election présidentielle Des signes d’inquiétude
Libreville se vide à la veille de l’élection présidentielle
Des arguments électoraux et sécuritaires sont avancés
A l’approche de l’élection présidentielle du 30 août 2009, les habitants de Libreville se déplacent vers l’intérieur du pays. Ils quittent la capitale soit pour aller voter dans leur région, soit pour se protéger.
Depuis quelques semaines, les Librevillois sont en partance pour la province. Ils parlent de vacances mais beaucoup évoquent la présidentielle du 30 aôut prochain. « Je m’en vais au village afin de voter pour mon candidat. Je suis inscrit au centre de vote de Meudouneu (département du Haut-Como, ndlr) » , explique Paul Obiang, assis à l’arrière d’une camionnette blanche, visiblement surchargée.
Mais si Paul Obiang va dans son village pour voter et soutenir son candidat, dont il a voulu taire le nom, ce n’est pas le cas d’Evelyne. La jeune étudiante quitte la capitale parce que, estime-t-elle, « l’élection de dimanche prochain est une élection de tous les dangers. « Il vaut mieux aller se cacher dans son village », poursuit-elle, loin des canons des militaires et des joutes politiques.
A Libreville, ceux qui ne voyagent pas s’approvisionnent en produits de première nécessité. Dans cette optique, les magasins sont largement approvisionnés.
Le climat est un peu morose à la veille de ce scrutin, le plus disputé et le plus ouvert depuis l’avènement du multipartisme au Gabon au début des années 90. Les exemples de successions politiques, qui se sont achevées dans le chaos, animent les conversations dans les rues de la capitale gabonaise. Mais pour apaiser la tension et rassurer les populations, les messages de paix et de solidarité fusent sur les chaînes de télévision publique. Ils appellent les Gabonais à préserver la paix et la concorde nationale.
Le chef de l’Etat en intérim Rose Francine Rogombé et son Premier ministre Paul Biyoghé Mba ont maintes fois rappelé que les élections ne doivent pas être l’occasion de luttes fratricides ou de conflits familiaux.
« Le Gabon doit à travers cette élection administrer une belle leçon de démocratie » au monde entier, disait un politicien gabonais, souhaitant que la transition politique, entamée au lendemain du décès d’Omar Bongo Ondimba, se termine comme elle a commencé. A savoir dans la paix et le respect des lois en vigueur au Gabon.
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Gabon :Une organisation contestée
Doublons sur les listes, distribution tardive des cartes d’électeurs, absence d’ordonnance… les candidats se plaignent.
C’est seulement lundi dernier, à six jours de l'élection présidentielle, les autorités du ministère gabonais de l'Intérieur ont commencé à distribuer les cartes d’électeurs. Soit avec un retard d’une semaine sur la date prévue. Un retard qui a donné encore du grain à moudre à ceux qui critiquaient déjà l’organisation de ces premières élections après le décès d’Omar Bongo Ondimba.
En moins d’une semaine donc, il est question de toucher les 813 164 électeurs attendus aux urnes dimanche prochain.
Une semaine de retard, et pourtant, les premiers jours n’ont pas connu une affluence particulière des Gabonais vers les mairies, cases d’écoute et autres centres qui ont été retenus pour le retrait des cartes d’électeurs. Celles-ci sont indispensables pour le vote de dimanche prochain. Toutefois, la loi électorale gabonaise offre la possibilité aux électeurs de retirer leur carte sur place dans les bureaux de vote le jour du scrutin. Or, on craint que le retrait massif de cartes ce jour-là puisse entraîner des complications.
A côté de ce retard dans la distribution des cartes d’électeurs, les autres critiques faites à l’endroit du ministère de l’Intérieur concernent l’absence du décret qui convoque le collège électoral, un décret qui devait être pris en Conseil des ministres et publié dans un journal d'annonces légal. L’absence d’une ordonnance signée par le chef de l'Etat, le fait que les listes électorales n'aient pas été publiées à temps, celui que des milliers d'électeurs qui voulaient voter n'aient pu s'inscrire, ou encore la présence des doublons sur les listes affichées font également partie des griefs à l’encontre des organisateurs du scrutin.
On se rappelle aussi que le nombre d’électeurs fait l’objet de contestation de la part des candidats à cette élection. Jean Eyéghe Ndong, par exemple, s’est étonné de ce que la liste électorale était composée de plus de 60% de la population. «Nous savons que nous avons beaucoup plus de jeunes de moins de dix huit ans au Gabon que d’adultes», a-t-il déclaré. Réponse du ministre de l'Intérieur, Jean François Ndongou, à toutes les critiques : «La perfection n'est pas de ce monde».
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