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Cameroun : - Parc de Mvog-Betsi : Chantoux et les siens ont la côte
La lionne, le lion et les sept lionceaux ravissent la vedette aux autres pensionnaires du zoo de Yaoundé.
Pour les visiteurs du parc, l’attraction principale est les lions d’Afrique, en voie de disparition, présents au nombre de neuf à Mvog-Betsi. Bertrand Lipot, éducateur au parc zoologique, explique que bien qu’ils soient séparés dans trois enclos différents, ils font tous partie de la même famille. Les petits ont été séparés de leur père, car celui-ci, jaloux de l’attention que leur porte "Chantoux", leur mère, pouvait mettre leur vie en danger.
Ces animaux sont la fierté du parc, car les parents ne sont pas de la même sous-espèce, panthera léo et panthera léo léo, du fait de leur origine respective et ont donc donné naissance à une progéniture hybride. Une première mondiale. Ils représentent un trésor important pour les chercheurs qui souhaitent étudier leurs comportements et leur santé.
« Le Cameroun est le second pays d’Afrique le plus peuplé en primates, après la République démocratique du Congo », déclare Bertrand Lipot. Les singes sont donc présents en grand nombre dans le parc. Des espèces comme le mandrill, en voie de disparition, et le babouin doguera, menacé, sont, entre autres, protégées dans le parc. Il n’est pas rare d’observer des tantales, une espèce de singe, échappés de leur enclos et circulant en liberté dans les jardins. « A cause des problèmes d’électricité, certains arrivent à sortir ; nous avons ce problèmes depuis deux mois », nous explique Bertrand Lipot, tout en rassurant qu’« ils ne sont pas dangereux et ne sortent pas de l’enceinte ». Les animaux, excepté les lions, ont été donnés ou saisi au cours des opérations de lutte contre le trafic de viande de brousse ou d’animaux vivants par le ministère des forêts et de la faune, qui gère le parc. Le long du parcours des visiteurs, des panneaux d’explications leur rappellent les dangers de la déforestation, du braconnage et de l’exploitation des animaux, et donnent de nombreuses explications sur les espèces présentes. Un point noir est tout de même à noter à propos de ces panneaux. En effet, certains souffrent de gros problèmes de traduction entre le français et l’anglais, d’autres se contredisent et un annonce même en anglais, dans la page francophone, que le python d’Afrique possède des canines de cinq centimètres. Un site Internet est en cours de préparation et permettra de donner de meilleures et plus complètes informations.
Le parc zoologique de Mvog-Betsi s’est donné pour mission la conservation des espèces animales menacées, la sensibilisation et l’éducation des populations afin de protéger la faune, la recherche scientifique et le loisir. Pour les Camerounais, les prix d’entrée au parc zoologique sont de 200Fcfa pour les enfants, et 500Fcfa pour les adultes. Les pique-niques sont aussi possibles, et sont tenus de façon courante dans les jardins au tarif de 75 Fcfa par heure pour les enfants, et 150 Fcfa par heure pour les adultes.
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Cameroun : - La radio Sky One fermée
Les gendarmes qui ont posé les scellés étaient porteurs d’une décision ministérielle et d’un message porté du préfet du Mfoundi.
La porte d’entrée de la radio Sky One émettant sur les fréquences 104.5 à Yaoundé et 100.1 Fm à Douala a été scellée hier, lundi 17 août 2009, par une équipe de 18 gendarmes arrivés au siège de la radio peu après 10h. Les auditeurs de Sky One radio avaient suivi leur matinale jusque là sans problème. Après Dominique Tita, c’était au tour de l’animateur Raphaël Ndedi de conclure son émission Sky biz, pour céder le siège à Duval Lebel Eballe pour l’émission La tribune du peuple. C’est alors que les gendarmes font leur entrée et demandent à parler au responsable.
Le président directeur général, Joseph Angoula Angoula, absent, c’est Pierre Soumbou, présenté comme le fondé de pouvoir de Sky one radio, qui sera l’interlocuteur des gendarmes. La procédure dure plus d’une heure. Les curieux qui se bousculent aux portes de la radio sont priés d’attendre au bas de l’immeuble. Lorsqu’à 11h30, les gendarmes quittent définitivement les lieux, la porte d’entrée de la radio porte des scellés et on peut lire sur un écriteau : « Porte scellée suivant décision ministérielle n°081/Mincom/Cab/Sg Daj du 13/08/2009 et message portée du préfet du Mfoundi n°000033/Mp/J06/Sp du 14/08/2009 »
La fermeture de la radio Sky One intervient à la suite de deux correspondances du ministère de la Communication à son promoteur Joseph Angoula Angoula. Dans la première qui datait du 06 août 2009, le ministre Issa Tchiroma demandait de mettre fin à l’émission Le tribunal. Ladite émission était présentée comme un « lieu de recours et de conciliation permettant le règlement amiable de diverses situations conflictuelles ». Une fonction que le ministre de la Communication ne reconnaît pas à la pratique du journalisme.
Le 10 août 2009, le promoteur de Sky one radio crée une nouvelle émission, « La tribune du peuple », portée par le même habillage sonore et présentée par le même Duval Lebel Eballe. D’où la deuxième correspondance ministérielle, servie le 12 août, qui demande au promoteur de mettre fin à cette nouvelle émission, « sans en créer une autre de pareil ». La goutte d’eau déborde le vase lorsque, le 13 août, l’émission La tribune du peuple occupe à nouveau l’antenne. Le geste de trop ! Le ministre de la Communication signe ce même jour une décision qui ferme ladite radio. Le préfet du Mfoundi va pour sa part signer une message porté le lendemain, 14 août. Le sort de la radio était donc scellé avant le week-end. Et lorsque les gendarmes se présentent ce lundi 17 août, munis de la décision ministérielle et du message porté du préfet, ce n’est que pour remplir une formalité.
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Le flou persiste autour de la libération d’Abdelbasset al-Megrahi
L’espion libyen est impliqué dans les attentats de Lockerbie
La justice écossaise tient entre ses mains le sort de l’officier libyen Abdelbasset al-Megrahi, écroué pour son implication dans les attentats de Lockerbie en 1988. L’Ecosse, favorable à sa libération pour raison médicale, doit faire face à l’opposition des Etats-Unis dont 189 ressortissants ont péri dans le drame.
Abdelbasset al-Megrahi, 57 ans et à l’article de la mort, compte sur l’indulgence de la justice écossaise. Le haut responsable des services secrets libyens a été condamné à au moins 27 ans de prison en 2001 pour avoir fomenté l’attentat contre le vol 103 de la compagnie américaine Pan Am. L’avion, qui a explosé en 1988 au dessus de la ville de Lockerbie, en Ecosse, avait causé la mort de 270 personnes, dont 189 citoyens américains. Il purge sa peine dans ce pays dont la Haute Cour de justice a accepté ce mardi qu’il renonce à sa deuxième demande d’appel. Cette décision ouvre la voie à une libération prochaine à laquelle les Etats-Unis s’opposent. Pour les Américains, il doit aller au terme de sa condamnation en dépit de la gravité de son état de santé. La BBC avait annoncé jeudi la libération prochaine de l’officier libyen à la faveur d’une grâce médicale.
« Une décision très bientôt »
Abdelbasset al-Megrahi souffre d’un cancer de la prostate en phase terminale. Il ne lui resterait que trois mois à vivre. Selon ses avocats, l’homme souhaite finir ses jours dans son pays. Il espère par conséquent être libéré pour raisons humanitaires, le processus le plus rapide pour lui permettre de recouvrer la liberté, au risque de choquer les familles des victimes. Autre alternative : une libération pourrait intervenir au nom des accords de transfert de prisonniers entre la Grande-Bretagne et la Jamahira arabe lybienne. Le secrétaire écossais à la Justice, Kenny MacAskill devrait faire connaître sa décision dans une dizaine de jours. « Il a annulé tous ses engagements pour se pencher sur la question. Nous attendons une décision très bientôt », a précisé un porte-parole.
Et il faudra compter avec la pression des Etats-Unis. Une liste de sénateurs américains, dont le démocrate Edward Kennedy, ont appelé lundi les autorités écossaises à revoir leur position. La secrétaire d’Etat Hillary Clinton avait exprimé un point de vue similaire, la semaine dernière, lors d’un entretien téléphonique avec Kenny MacAskill. Ce dernier avait, semble-t-il, décidé du transfèrement cette semaine d’Abdelbasset al-Megrahi. Cependant, selon toujours le Times, le processus aurait été retardé par l’intervention américaine.
La Haute Cour de justice d’Ecosse se réunira pour sa part dans trois semaines afin de finaliser la procédure d’annulation d’appel.
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Zambie : - Détournement de fonds : la justice zambienne acquitte Frederick Chiluba
L’ancien président zambien Frederick Chiluba, qui était jugé pour le détournement d’une somme de 500 000 dollars au préjudice de son pays, a été acquitté par la justice zambienne lundi. Alors que son procès a duré six ans, le juge a déclaré n’avoir reçu aucune preuve permettant de le condamner. En 2007 toutefois, rappelle BBC, Frederick Chiluba avait été condamné au civil à Londres, pour le détournement de près de 60 millions de dollars d’argent public.
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Maroc : 16 barons présumés de la drogue incarcérés
Seize trafiquants de drogue ont été interpellés puis écroués, lundi, à la prison de Casablanca, au Maroc, indique Le Figaro. Ils sont poursuivis pour « constitution de bande criminelle, commerce de drogue au niveau national et international, corruption, falsification de documents administratifs et usurpation d’identité », a indiqué le procureur dans un communiqué.
Emmanuel Batamag
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