Les enseignants revendiquent de meilleures conditions de travail
Les enseignants en grève réclament entre autres la régularisation de leurs situations administratives et financières, l’harmonisation de l’indemnité de la spécialité, l’augmentation des budgets de fonctionnement et d’investissement dans les établissements universitaires, l’augmentation de la prime de recherche, la subvention de la mutuelle des enseignants-chercheurs et la création d’un statut particulier des enseignants-chercheurs. Ils affirment que le gouvernement du premier ministre Jean Eyeghé Ndong ne veut rien faire pour apporter des réponses concrètes à leurs doléances déposées le 17 décembre 2008 à la tutelle et disent avoir durci le ton afin d’ appeler les ministères publics à la négociation. Sur le plan pédagogique, l’institution a déjà bouclé le premier semestre, et les cours ont repris pour le compte du 2e semestre, le 4 mai dernier. Des informations contradictoires Selon le vice-doyen, Gilbert Zué-Nguema, chargé de la pédagogie, cette nouvelle grève, dont l’impact immédiat ne saurait remettre en cause la validité de l’année académique, ne concerne qu’une partie du corps enseignant. ’’Le mot d’ordre de grève lancé lundi concerne un seul syndicat et l’université en compte deux. Je suis conscient des difficultés que cela peut entraîner par l’effet de groupe, mais nous pensons que la situation va se dénouer bientôt’’, a-t-il affirmé. Seulement, aucun étudiant rencontré au campus mardi n’a affirmé avoir fait cours. Tous disent avoir attendu vainement leurs enseignants et comptent pour la plupart rester chez eux, en attendant que le gouvernement et les syndiqués renouent le dialogue. L’université Omar Bongo, créée dans les années 70, connait de nombreux soubresauts en raison des mouvements d’humeur à rebondissement des étudiants et des enseignants qui revendiquent régulièrement pour les uns les meilleures conditions d’études, pour les autres les meilleures conditions de travail.
|
…………………………………………………………………………………………………..
|
Il s’agirait des combats les plus meurtriers qu’a connus Mogadiscio, la capitale somalienne, depuis janvier. Le 7 mai, Al-Shabaab [qui signifie les jeunes] et Hizb al-Islamiya (Parti de l’Islam), deux groupes islamistes radicaux, ont déclenché une violente guerre contre les forces pro-gouvernementales. Celle-ci vise, selon toute vraisemblance, à s’emparer de la capitale Mogadiscio et surtout du pouvoir. Dans une intervention presse, l’envoyé spécial de l’Onu pour la Somalie, Ahmedou Ould-Abdallah, a qualifié, mercredi, ces attaques de « tentatives de coup d’Etat ». D’après lui, Cheik Hassan Dahir Aweys, l’un des principaux leaders des islamistes radicaux, « est venu pour prendre le pouvoir et renverser un régime légitime. »
Plus de 27 000 déplacé
Au total, plus d’une centaine de personnes (combattants et civils) sont mortes depuis le début des hostilités, selon le groupe Elman pour la paix et les droits de l’homme. Un autre bilan officiel fait état d’une quarantaine de tués. Dimanche, plus d’une dizaine de civils ont péri sur le champ lorsqu’un obus a explosé dans une mosquée de la capitale. Quelque 150 autres personnes ont été gravement blessées. Et ce mardi, des combats qui, cette fois, auraient été provoqués par les miliciens pro-gouvernementaux à Mahas, une localité située à 300 km au nord de Mogadiscio, ont fait au moins huit morts. « Des militants islamistes loyaux au gouvernement ont attaqué les soldats d’Al-Shabaab. Quatre civils et quatre combattants sont morts dans les affrontements », a expliqué un chef coutumier à l’AFP.
L’organisation Elman pour la paix et les droits de l’homme signale également que les violents combats qui opposent les mouvements restés fidèles au gouvernement d’union nationale et les insurgés ont contraint à l’exil au moins 27 000 civils. En quelques jours de conflit, les combattants d’Al-Shabaab et Hizb al-Islamiya ont réussi à s’emparer de plusieurs points stratégiques de la capitale tels que le stade, l’ex-ministère de la défense, les anciennes usines de cigarettes ou de spaghettis, indique Le Monde. Le quotidien français du soir indique que les rebelles, considérés comme le bras armé d’Al Qaïda en Somalie, sont désormais à « portée de tir de la présidence. » Ils contrôleraient également les villes des environnantes, enserrant la capitale. Les insurgés ont reconnu avoir reçu le soutien de combattants étrangers. Les autorités somaliennes soupçonnent l’Erythrée.
« Défendre la souveraineté du pays »
« La position du gouvernement somalien est de défendre la souveraineté du pays et d’utiliser tous les moyens possibles pour arrêter les combats », a indiqué, lundi, Sheikh Sharif Sheikh Ahmed lors d’un point de presse à Mogadiscio. Le président somalien, lui-même, islamiste modéré, pourrait compter sur l’appui des soldats de la Mission de l’Union africaine en Somalie (Amisom), un peu plus de 5 000 hommes, qui a, entre autres, pour mission de former l’armée du gouvernement d’union nationale.
Les extrémistes, qui réclament le départ de ces troupes, affichent également une détermination sans faille. Cela fait plusieurs mois qu’ils ont averti qu’ils n’arrêteront pas le conflit tant que Sharif Sheikh Ahmed, qui a succédé, fin janvier, à Abdullahi Yusuf Ahmed, ne quittera pas le pouvoir.
Emmanuel Batamag, Journaliste Indépendant, réside à Yaoundé, la capitale de la République du Cameroun. Tél. 237-77.97.63.80 / 97.03.02.83
Keine Kommentare:
Kommentar veröffentlichen