Freitag, 15. Mai 2009

Tchad
























 



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Tchad :
les rebelles repartent à la conquête de N’Djamena.



Rebelles
et forces loyalistes se sont affrontés, ce jeudi au nord de la
localité de Goz Beïda, pour la première fois
depuis l’incursion des rebelles de l’
Union
des forces de la résistance

(UFR) le 4 mai. Difficile, pour l’heure, de dire laquelle des
deux parties a gagné ces combats. Si les deux camps confirment
la tenue de « violents combats », ils affirment
chacun les avoir remportés. « L’armée
est aux trousses des rebelles », qui se replient vers le
Soudan, a indiqué Mahamat Hissène, le porte-parole du
gouvernement tchadien, joint par Afrik.com. Celui-ci a précisé
que les combats se sont déroulés à Am-Deressa, à
10 km au sud d’Am-Dam (à près de 700 km de la
capitale N’Djamena).



« Les
combats ont été violents et ont duré des
heures », confirme Abderaman Koulamallah, le porte-parole
de l’Union des forces de la résistance (UFR), qui réunit
neuf groupes rebelles. Ils affirment, contrairement au ministre, que
la victoire leur est revenue. « Les troupes
gouvernementales sont en totale débandade. Nous sommes plus de
1 000 véhicules », déclare-t-il. « Nous
occupons totalement Am-Dam. L’objectif reste N’Djamena ».



« L’armée
est en mesure de faire face à la situation »,
affirme N’Djamena



La
guerre de la communication bat son plein. A N’Djamena où
la situation est calme, les citoyens vaquent tranquillement à
leurs occupations. Interrogés par Afrik.com certains
d’entre eux pensent que la vraie bataille se jouera à
Mongo, une ville située au centre du pays et dont la prise
faciliterait l’accès à la capitale. Mais Mahamat
Hissène, le porte-parole du gouvernement, affirme que les
rebelles n’y parviendront pas. « Nous y avons ouvert
une nouvelle ligne de défense », indique-t-il.
Avant Mongo, ajoute-t-il, se trouve une autre ligne de défense.
D’après M. Hissène, les rebelles ont été
mis en déroute, avant même d’avoir atteint cette
dernière.



Pourtant,
les rebelles affirment qu’ils progressent et que tout se
déroule comme ils l’avaient prévu. Ils ont fait
parvenir un message électronique à l’AFP.
En
février 2008, ils avaient traversé le pays d’Est
en Ouest

avant d’échouer à N’djamena aux portes de
la présidence, face aux hommes restés fidèles au
président Idriss Deby. Celui-ci aurait alors reçu le
soutien des troupes françaises. Ce que dément le
ministre tchadien. « Des amis nous avaient fourni du
matériel. Mais ce sont nos hommes qui ont fait le travail sur
le terrain », affirme-t-il, excluant toute répétition
du scénario de l’année dernière. « Pour
le moment nous sommes en mesure de faire face à la situation.
Nous avons une légère armée aérienne qui
nous permet de localiser les rebelles et de les contenir ».



Les
rebelles seraient bien équipés



Selon
le quotidien français Libération, les rebelles
seraient regroupés en « trois à quatre
colonnes », circuleraient à bord de quelque 400
pick-up, disposeraient d’armes flambant neuves et de moyens de
transmission cryptés, fabriqués en Chine. « Ils
seraient également équipés d’armes
anti-aériennes, un atout qui inquiète beaucoup de monde
au Tchad », écrit le journal.



Mercredi,
à Paris, le chef de la diplomatie tchadienne, Moussa Faki
Mahamat a rencontré son homologue français, Bernard
Kouchner. Les deux hommes ont discuté de l’offensive
rebelle. Les deux ministres auraient échangé sur des
actions diplomatiques à mener pour faire face à la
situation. Des accords militaires lient la France et le Tchad. Ils
concernent l’aide logistique et la fourniture de renseignements
à N’Djamena.



La
France a demandé à ce que le Conseil de sécurité
de l’Onu « condamne fermement » cette
offensive des rebelles dans l’est du Tchad. Une attaque qui
aurait été menée depuis le Soudan.













Emmanuel
Batamag, Journaliste Indépendant, Réside à
Yaoundé, la capitale de la République du cameroun.
Contact : Tél 237-77.97.63.80







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